La nourriture en Chine

Tout sur la cuisine chinoise

Les traditions et les fondements de la culture culinaire chinoise sont associés à l’histoire millénaire du développement du peuple chinois, au changement de dynasties, aux hauts et aux bas économiques, dont chacun a apporté certaines nuances aux particularités de la cuisine.

Traditions de la cuisine chinoise

La cuisine chinoise est étroitement liée à l’ancienne philosophie chinoise, basée sur le maintien de l’équilibre idéal entre le Yin et le Yang, une combinaison harmonieuse de deux opposés.
Au XIVe siècle, le philosophe chinois Chai Ming a consacré de nombreuses années à l’étude des produits végétaux et animaux. Il les a systématisés et regroupés selon leur contenu énergétique, classant certains comme « chauds » et d’autres comme « froids » – Yin et Yang.

Afin de saturer l’esprit et le corps, de rétablir l’équilibre énergétique, d’améliorer la santé et d’éviter les maladies, il est important non seulement de remplir l’estomac, mais aussi de combiner correctement les ingrédients de deux catégories lors de la préparation d’un plat, et aussi d’acquérir un plaisir esthétique en contemplant le contenu de l’assiette. Tous les détails sont ici importants : mode de cuisson, odeur, couleur, présentation, portion, goût.

Une règle importante dans la culture culinaire chinoise, exprimée dans l’Antiquité par Confucius, est une certaine taille et une même forme pour tous les composants d’un plat. De plus, le volume de viande, de poisson ou de volaille doit représenter au moins 1/3 du poids total du plat.

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Si l’on compare la cuisine chinoise avec la cuisine européenne, cette dernière perd clairement. En combinant des produits avec une énergie froide et chaude, calme et bouillonnante, les Chinois ont créé de nombreuses écoles culinaires, développé des techniques spécifiques de transformation des légumes, des fruits et de la viande, inventé des ustensiles spéciaux et bien plus encore. Le processus de cuisson a été élevé au niveau du grand art et ne réside pas dans la composition des produits, mais dans les spécificités particulières de leur combinaison et de leur préparation. Tout professeur de chinois se fera un plaisir de vous en parler et bien plus encore lors des cours dans une école de langue.

Une caractéristique de la cuisine chinoise est sa vaste gamme d’ingrédients. D’un point de vue philosophique, plus le plat est pittoresque et complexe, plus il est sain. Les produits sont finement hachés, trempés ou marinés et soumis à un traitement thermique rapide (friture, ragoût, ébullition, cuisson à la vapeur), ce qui permet une conservation maximale de tous les composants nutritionnels.

Contrairement à la cuisine européenne, les soupes chinoises sont généralement consommées plusieurs fois par jour, et toujours à la fin du repas. La soupe claire (bouillon) est préparée à partir de poulets ou d’os d’animaux. Il n’y a pas de pain en tant que tel ; généralement, le plat principal est accompagné de boulettes de pâte sans levain (mantou) ou de tartes farcies à la pâte feuilletée (baozi).

Afin de ne pas perturber l’harmonie du Yin et du Yang, avant de manger, les Chinois doivent respecter l’étiquette traditionnelle concernant la disposition des femmes, des hommes, des personnes âgées, des jeunes et des enfants à la table commune.

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